Trapper Schoepp partage son expérience personnelle avec la dépendance et la récupération dans son nouvel album, "Osborne". Il aborde des thèmes profonds liés à l'épidémie d'opioïdes aux États-Unis. À travers sa musique, il espère apporter un changement et sensibiliser le public à cette problématique.
Dans une interview, Schoepp explique son désir de chanter sur l'épidémie d'opioïdes. Il dit : « J'ai vu les horreurs de cela de mes propres yeux. » Malgré le fait que certains artistes commencent à aborder ce sujet, il reste encore peu de musiciens qui en parlent ouvertement. Schoepp souhaite faire partie de ce changement.
Il souligne que la sobriété est souvent perçue comme un sacrifice, alors qu'il veut la présenter comme un gain. Pour lui, cela peut signifier retrouver sa santé ou sa famille. Son album, produit par Mike Viola et Tyler Chester, dépeint un portrait de douleur et d'espoir à travers 11 chansons puissantes.
Schoepp raconte qu'il a commencé à écrire pendant son séjour à la clinique de réhabilitation. « La première nuit, j'ai apporté du papier et un stylo », se souvient-il. Il a écrit des chansons comme "The Osbournes" alors qu'il était immergé dans le processus de guérison. La musique est devenue une forme d'exorcisme pour lui.
Il a utilisé l'influence d'Ozzy Osbourne comme guide spirituel. « C'était drôle, car j'ai pris un train pour Hazelton et j'ai envoyé une photo d'Ozzy à un ami », dit-il. Cette connexion avec Osbourne a enrichi son processus créatif, lui permettant d'explorer ses luttes à travers sa musique.
L'album "Osborne" aborde la lutte contre la dépendance et les conséquences des prescriptions d'opioïdes. Schoepp explique que ces prescriptions sont comme des armes chargées qui peuvent causer des dégâts. Il a vécu des moments difficiles, même lorsqu'il célébrait des succès professionnels.
Il se souvient d'une période où, malgré la sortie d'une chanson avec Bob Dylan, il se sentait au plus bas. La contradiction entre le succès et la souffrance est un thème récurrent dans son travail. Il souhaite que son album serve de témoignage et d'outil de sensibilisation.
Depuis la sortie de son album, Schoepp a reçu de nombreux retours positifs de personnes en rétablissement. « J'ai eu des emails de gens disant qu'ils avaient 35 ans de sobriété », partage-t-il. Cela montre que sa musique résonne avec ceux qui traversent des luttes similaires.
Il souligne que la guérison ne se fait pas du jour au lendemain. « Il n'y a pas de bouton magique », dit-il. La vulnérabilité et l'honnêteté sont essentielles dans le processus de guérison. Schoepp continue de partager son histoire pour aider les autres à se sentir moins seuls dans leur combat.
Trapper Schoepp, à travers son album "Osborne", offre une perspective unique sur la dépendance et la récupération. En utilisant sa musique comme un moyen d'expression, il espère toucher et inspirer ceux qui luttent contre des problèmes similaires. Son message est clair : il est possible de surmonter les défis et de trouver l'espoir.
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