Lorsque Drake et Kendrick Lamar ont commencé à s'affronter à travers une série de diss tracks percutants au printemps 2024, personne n'aurait pu prédire que cette rivalité deviendrait l'une des plus historiques du hip-hop. Ce conflit, initialement discret, s'est transformé en une bataille juridique majeure dans l'industrie musicale.
Au départ, la rivalité était marquée par des piques discrètes dans leurs chansons. Cependant, tout a changé lorsque Drake a sorti "Push Ups" en mai, suivi de morceaux comme "Taylor Made Freestyle" et "Family Matters". Kendrick a répondu avec des titres tels que "Euphoria" et "6:16 in L.A.", mais c'est "Not Like Us" qui a franchi une ligne.
Les paroles de cette chanson, où Lamar accuse Drake d'être un "pédophile certifié", ont incité ce dernier à porter l'affaire devant les tribunaux. Les accusations de manipulation des streams et de diffamation ont été au cœur de ce conflit, exacerbant la fracture entre les deux artistes.
Le 25 novembre 2024, Drake a déposé une plainte explosive contre Universal Music Group (UMG), affirmant que la société avait augmenté artificiellement les streams de "Not Like Us" à l'aide de bots et d'autres méthodes. Ses avocats ont soutenu que ces pratiques visaient à tromper les consommateurs sur la popularité réelle de la chanson.
Drake a également déclaré avoir tenté de résoudre le problème en privé, mais UMG aurait refusé de prendre ses responsabilités. Cette situation a conduit à une escalade des tensions entre les artistes et les maisons de disques.
En réponse à la première plainte de Drake, UMG a nié catégoriquement les accusations, affirmant que l'idée qu'ils nuiraient à leurs artistes est "offensive et fausse". De son côté, Spotify a choisi de ne pas commenter les allégations à ce moment-là, mais a ensuite réagi en qualifiant les revendications de Drake de "faux" et "farfelus".
Cette série de déclarations a mis en lumière les tensions croissantes au sein de l'industrie musicale, chaque partie cherchant à défendre sa réputation.
Le 26 novembre 2024, Drake a déposé une nouvelle motion au Texas, cette fois pour diffamation, accusant UMG d'avoir permis la diffusion d'une chanson qui le désignait à tort comme délinquant sexuel. Il a également impliqué iHeartRadio dans un prétendu plan de promotion malveillant.
Les avocats de Drake ont affirmé qu'UMG aurait pu empêcher la sortie de la chanson, mais a choisi de ne pas le faire, exacerbant ainsi le préjudice à sa réputation. Cette série de plaintes a mis en exergue les enjeux juridiques complexes entourant les arts et la liberté d'expression.
Alors que la bataille juridique entre Drake et UMG se poursuit, l'affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité des maisons de disques et les implications de la rivalité dans l'industrie musicale. Ce conflit, qui a commencé comme une simple querelle artistique, s'est transformé en une lutte pour la vérité et la justice dans le monde de la musique.
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