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Gianandrea Noseda, chef d'orchestre renommé, a su naviguer à travers des temps difficiles pour le National Symphony Orchestra (NSO). Après le départ controversé de la direction du Kennedy Center, il a décidé de rester et d'étendre son contrat. Noseda, admiré pour sa stabilité en période de turbulence, se concentre sur ses objectifs avec l'orchestre.
En mars, Noseda a prolongé son contrat jusqu'en 2031, année du centenaire de l'orchestre. Il a exprimé son désir de réaliser davantage avec le NSO. Malgré les critiques, il a reçu des éloges pour sa capacité à maintenir l'harmonie au sein de l'orchestre pendant des moments de changement.
Il déclare : « Je respecte ceux qui pensent différemment, mais j'ai des responsabilités ». Noseda, inspiré par Leonard Bernstein, incarne un équilibre entre l'art et la politique.
Noseda est également le directeur musical du Pan-Caucasian Youth Orchestra, qui regroupe des jeunes musiciens de plusieurs pays. Ce projet est non seulement musical, mais aussi un projet de paix. Les membres, originaires de Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan, se réunissent chaque année à Tsinandali pour un festival.
Le PCYO transcende les conflits régionaux, permettant aux jeunes de coexister à travers la musique. Le festival attire des artistes de renommée mondiale, renforçant ainsi la mission humanitaire de l'événement.
Cette saison, le PCYO a présenté des œuvres de Shostakovich, Beethoven et Mahler. Noseda a dirigé des concerts avec des solistes tels que Nikolai Lugansky et Misha Maisky. Il a été particulièrement satisfait des résultats, déclarant que la performance avait dépassé ses attentes.
Les concerts dans l'amphithéâtre de 1 200 places ont reçu des ovations. Les musiciens, âgés de 18 à 28 ans, témoignent de l'impact positif de Noseda sur leur développement musical.
Le festival se déroule dans le domaine historique de Tsinandali, un lieu paisible propice à la créativité. En dépit des tensions politiques en Géorgie, le pays reste un modèle de tolérance où différentes cultures coexistent. Les jeunes artistes se sentent en sécurité et inspirés.
Les récents événements politiques en Géorgie n'ont pas altéré l'esprit du festival. Les participants se concentrent sur leur mission commune de paix et de collaboration musicale.
Gianandrea Noseda et le PCYO illustrent comment la musique peut servir de pont entre les cultures. Leur engagement à promouvoir la coexistence à travers l'art est un exemple inspirant. En regardant vers l'avenir, Noseda continue de planifier et d'espérer des progrès significatifs pour son orchestre et sa mission.
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