Le président américain Donald Trump a récemment suscité la controverse lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche. Il a partagé un faux vidéo générée par IA sur Truth Social, montrant l'ancien président Barack Obama se faisant arrêter. Cette vidéo a été accompagnée du célèbre morceau des Village People, “Y.M.C.A.”, ce qui a entraîné une réaction du groupe.
Dans une déclaration conjointe faite à People, les Village People ont exprimé leur désaccord. Ils ont déclaré : « Bien que nous ne souhaitions pas que “Y.M.C.A.” soit utilisé pour des endorsements politiques, le partage d'une vidéo contenant notre chanson par le président Trump ne constitue pas une violation des droits d'auteur. »
Les membres du groupe ont ajouté qu'ils chercheraient à identifier l'auteur de la vidéo offensante. Ils souhaitent qu'elle soit retirée, affirmant qu'elle n'est pas approuvée par Village People ni par les détenteurs des droits d'auteur.
La vidéo en question montre des rendus numériques de Trump et Obama dans le Bureau Ovale. Tandis que des faux agents du FBI apparaissent, Trump sourit de manière incongrue, tandis qu'Obama est menotté et évacué. Le clip inclut également un montage de leaders du Parti démocrate répétant : « Personne n'est au-dessus de la loi. »
Il montre ensuite des images générées par IA d'Obama derrière les barreaux, vêtu d'une combinaison orange. Bien qu'Obama n'ait jamais été arrêté, Trump, quant à lui, est un criminel condamné.
Ce n'est pas la première fois que Trump partage du contenu trompeur généré par IA. En août dernier, il a diffusé de fausses images qui ont amené ses partisans à croire que Taylor Swift l'avait soutenu pour la présidence. La pop star a rapidement démenti cette affirmation, apportant son soutien à la candidate démocrate Kamala Harris.
De plus, “Y.M.C.A.” est devenu un symbole de son second mandat à la Maison Blanche. Trump a souvent utilisé ce morceau lors de ses événements et rassemblements menant à sa victoire en 2024.
Malgré une demande antérieure de cesser son utilisation, Village People a accepté l'affinité de Trump pour leur chanson. Victor Willis, le fondateur, a déclaré en décembre que la campagne de Trump avait obtenu une licence d'utilisation politique de BMI. « Tant que cette licence n'est pas résiliée, ils ont le droit de continuer à utiliser Y.M.C.A. », a-t-il affirmé.
Willis a également mentionné que les bénéfices financiers étaient considérables, estimant que “Y.M.C.A.” avait généré plusieurs millions de dollars grâce à son utilisation continue par le président élu.
La situation autour de Trump et des Village People met en lumière les enjeux complexes de l'utilisation de la musique dans le cadre politique. Les réactions du groupe montrent une volonté de protéger leur œuvre tout en reconnaissant les implications financières de son utilisation. Cette affaire soulève des questions importantes sur la propriété intellectuelle et l'éthique dans le paysage politique actuel.
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