Une gestion efficace des niveaux est cruciale pour obtenir un mixage équilibré. Cela repose sur la structure de gain. Mais qu'est-ce que cela signifie réellement ? Et comment peut-on bien la maîtriser sur une table de mixage ? Explorons ensemble ce sujet.
La structure de gain est souvent comparée à la règle du hors-jeu : beaucoup la comprennent vaguement, mais peu la maîtrisent vraiment. En réalité, elle est assez simple. Tout système audio composé de plusieurs appareils possède une structure de gain.
Les niveaux audio, par exemple, qui passent d’une table de mixage à un amplificateur de puissance, sont directement liés. Si le niveau de sortie de la table de mixage est trop faible, il doit être compensé par une augmentation du gain au niveau de l’amplificateur. Cela peut générer un bruit excessif si la structure de gain est mal configurée.
Une théorie indispensable concerne les rapports de niveau dans les mixeurs audio, exprimés en décibels (dB). Il existe une différence notable entre les tables de mixage numériques et analogiques concernant l’affichage des dB-mètres. Souvent, les rapports de niveau habituels semblent ne plus correspondre.
Cette différence provient du fait que les tables de mixage analogiques utilisent généralement le 0 dBu (0,775 V) comme point de référence. En revanche, les modèles numériques suivent la norme de l’Union européenne de radiodiffusion, où l’ancien 0 dBu correspond à –18 dBFS.
Il est important d’ajuster correctement les signaux de ligne et micro. La méthode recommandée consiste à couper le son du canal, à activer le bouton Solo ou PFL, puis à tourner progressivement le potentiomètre de gain jusqu’à atteindre –18 dBFS ou 0 dBu. Répétez cette opération pour chaque source sonore.
Une fois tous les faders de canal et celui du master positionnés sur 0 dB, vous obtiendrez un mixage de base équilibré. Cependant, cela ne garantit pas un bon rendu musical. Il faut encore affiner la structure de gain du mix.
Un mix réussi repose sur un équilibre entre les différents éléments sonores. Certains signaux, comme la voix lead, doivent être plus présents, tandis que d'autres, comme les cymbales, doivent rester en retrait. Deux méthodes principales permettent d’y parvenir.
Il est idéal d'avoir suffisamment de temps pour effectuer un sound-check complet. Dans certains festivals, il n’y a souvent qu’un simple line-check avant de commencer. Cela signifie que la structure de gain physique est déjà établie, mais qu'il reste à établir la structure musicale rapidement.
Certains ingénieurs conservent les niveaux du line-check, réalisant trop tard que le groupe joue plus fort que prévu. Les plus expérimentés ajustent prudemment les niveaux, en baissant tout sauf la grosse caisse, la caisse claire et la voix principale, puis en augmentant progressivement le volume des instruments.
Maîtriser la structure de gain est essentiel pour un mixage réussi. Que ce soit par les faders ou le gain d’entrée, chaque méthode a ses avantages et inconvénients. En ajustant soigneusement les niveaux, vous pouvez créer un mixage équilibré et dynamique qui met en valeur chaque élément sonore.
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