
Moins d’un an après la version 6, Pigments revient avec une nouvelle mouture. Bien que cette septième version soit plus timide en nouveautés, elle pourrait tout de même apporter de nouvelles couleurs à vos productions. Pigments a été conçu comme un synthétiseur logiciel centré sur la synthèse à tables d’ondes, offrant un moteur wavetable puissant et un système de modulation visuel efficace.
Depuis son lancement, Arturia a établi les bases d’un instrument moderne et flexible. Au fil des versions, Pigments s’est transformé en un véritable couteau suisse de la synthèse, alliant puissance et convivialité. La version 7 poursuit cette évolution, mais de manière plus modeste que par le passé.
Il ne s'agit pas d'une révolution, mais d'une série d'ajouts et d'améliorations qui renforcent le potentiel déjà énorme de l'instrument. Toutefois, certains manques persistent, comme l'absence d'un générateur basé sur la FM ou la possibilité de créer ses propres wavetables directement dans l'interface.
La refonte de la vue Play est l'un des changements les plus visibles de Pigments 7. Arturia a modernisé cette interface, s'inspirant d'Analog Lab, tout en ajoutant un visuel dynamique. Chaque catégorie de sons dispose désormais d'une visualisation animée qui réagit aux formes et aux couleurs du signal audio.
Les macros sont plus mises en avant, tandis que les commandes d'édition sont regroupées en bas de l'écran. Bien que cette nouvelle vue soit plus moderne et adaptée au jeu en temps réel, l'accès direct aux contrôles peut sembler moins immédiat.
Pigments 7 étend sa palette sonore avec trois nouveaux filtres distincts et un nouvel effet. Le filtre Rage introduit une saturation inédite, offrant des couleurs sonores variées. Le filtre Ripple joue sur des phénomènes de phase, créant des timbres oscillants uniques.
De plus, le Reverb Filter produit des textures résonnantes proches d'une réverbération. Enfin, l'effet Corroder permet d'explorer des traitements de dégradation contrôlée, ajoutant une dimension supplémentaire aux sons.
Les enveloppes d'amplitude bénéficient d'une optimisation, réduisant les clics indésirables et améliorant la netteté des attaques. Ces ajustements rendent les sons plus précis et les basses plus percutantes. Bien que ces changements soient subtils, leur impact est rapidement perceptible.
Arturia a également travaillé sur la consommation CPU, rendant Pigments 7 moins gourmand dans des contextes complexes. Cette optimisation est particulièrement appréciable lors de sessions chargées sur des machines moins puissantes.
En somme, Pigments 7, bien qu'il n'apporte pas de révolutions majeures, continue d'enrichir un instrument déjà très complet. Avec ses ajouts et améliorations, il reste un choix judicieux pour les producteurs à la recherche de créativité et de polyvalence. Les nouveaux présets et wave tables enrichissent encore l'expérience utilisateur, rendant cette version digne d'intérêt.
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